Oiseaux Acte II est un événement culturel dédié à Saint-John Perse, dont l’objectif est de faire découvrir ou redécouvrir le texte Oiseaux, écrit en hommage à Braque, texte qui évoque le destin des oiseaux, dans une description réaliste et non fictive, un destin partagé avec la terre, avec les hommes.

« Comment la sensibilité du poète s’approprie le peuple ailé d’une manère aussi harmonieuse que profonde et originale, dans une triple approche, qui aborde l’oiseau sur trois plans complémentaires, naturaliste, symbolique et poétique… » (Driss Lebbar).

Dans le hall du théâtre, avant et après le spectacle nos partenaires : la Fondation Saint John Perse d’Aix en Provence, la librairie parisienne Atout lire, Atelier René Loyon…

12h 30 : Restauration légère

13h 30 : Ouverture des stands, Fondation Saint-John Perse, La Librairie Atout-Livre, Atelier René Loyon…

16h : Spectacle Oiseaux (durée 1h 10)

18h : Rencontre autour d'un verre



Saint-John Perse sur Internet 

Liens proposés par Loïc Cery  auteur du site  www.sjperse.org 

www.fondationsaintjohnperse.fr

L'excellent site de la Fondation Saint-John Perse d'Aix-en-Provence : présentation succincte de la vie et de l'oeuvre, références bibliographiques, présentation des expositions et événements organisés par la Fondation, extrait de la bibliothèque personnelle du poète, Index de l'oeuvre poétique par Eveline Caduc, actes en ligne du colloque international "Postérités de Saint-John Perse" (Nice, 4-6 mai 2000). Depuis peu, la revue Souffle de Perse, intégralement mise en ligne sur le site.

http://www.lehman.cuny.edu/ile.en.ile/paroles/perse.html

Dossier « Saint-John Perse » sur le site de Thomas Spear, « Ile en île », du département d’Etudes francophones de l’Université de New York (CUNY : City University of New York). Je vous recommande cette véritable plate-forme des écrivains insulaires francophones, dirigée par ce célèbre universitaire américain passionné des littératures caribéennes ; j'ai eu la chance d'établir pour le site, la page consacrée à Saint-John Perse.

http://www.larousse.fr/encyclopedie/litterature/Saint-John_Perse/176751

Article Saint-John Perse de l'Encyclopédie en ligne Larousse.fr

http://search.eb.com/nobelprize/article-9064884?tocId=9064884 Article Saint-John Perse de l'Encyclopédie Britannica en ligne (rubrique de guide des Prix Nobel ) 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-John_Perse 

L'incontournable Wikipédia, l'encyclopédie collaborative imprévisible et ludique d'Internet, a aussi une page consacrée à Saint-John Perse.

http://www.dormoy.com/Saint-John-Perse/index-Perse.htm 

La rubrique d'hommage à Saint-John Perse du très riche et très attachant site Internet de la famille Dormoy (Dormoy.com). En construction pour la plupart des pages. Il est plus significatif de se référer à plusieurs autres pages du site, en relation indirecte avec notamment l'enfance de Saint-John Perse : les rubriques de présentation des habitations de Bois-Debout et de La Joséphine ; les courts récits laissés par Renée, la mère du poète, ainsi que sa soeur Paulette ; les données généalogiques des Leger, accessibles à partir de la liste récapitulative de l'arbre généalogique (cliquez sur L). On consultera également les références de l'étude établie par Bernadette et Philippe Rossignol à propos de "L'ascendance antillaise d'Alexis Leger", dans le dossier N° 2 du Centre de Généalogie et d'Histoire des Isles d'Amérique (octobre 1982).




Saint-John Perse et la peinture

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Braque, la peinture et l’oiseau

 http://www.sjperse.org/oiseaux.visions2.html

Robert Petit-Lorraine, portraitiste et ami de Saint-John Perse

Les œuvres de Robert Petit-Lorraine inspirées par Saint-John Perse sont innombrables. Le seul ensemble plus ou moins cohérent dont la liste soit aisée à établir étant celui des œuvres ayant appartenu à l'Ecrivain et qui sont la propriété actuelle de la Fondation d'Aix. On peut classer l'œuvre persienne de Robert Petit-Lorraine en quelques catégories naturelles : 

  •  les portraits du Poète, sur le motif, mais très souvent aussi postérieurs ou très postérieurs à la disparition de l'Ami ; j'ajoute que certains portraits exécutés sur le motif (un sujet qui, en 1959, à Gréoux avait soixante-douze ans) présentent déjà quelque      chose d'idéal, puisqu'une voisine de Leger à Giens, à qui je montrais le portrait de Gréoux, n'hésita point : "Oh oui, c'est bien lui. Mais je l'ai connu plus vieux. Là, c'est le portrait d'un homme de cinquante ans."
  • les portraits de Dorothée Leger, dont le plus connu, retenu par le Poète, figure à la Fondation Perse d'Aix – auquel on peut en préférer d'autres, de moins théoriques et austères, comme les études ou variantes du château de Vogüé. Dorothée même en aimait "presque mieux" un autre, qui semble dater de 1976-1977 (lettre au Peintre du 18 janvier 1977)
  • maint paysage des Vigneaux ou de Giens
  • les tableaux de Robert Petit-Lorraine dont le sujet n'était pas toujours persien mais que Saint-John Perse adorait (Chouette, Iris…)
  • l'œuvre commune sur Etroits sont les vaisseaux (1982), projetée dès 1960, qui finira par paraître au bout de 22 ans, que le Poète ne verra point et qui résulte, non de l'illustration de versets du Poète par les dessins, d'un ascétisme nerveux et voluptueux, de Robert Petit-Lorraine, mais du croisement d'œuvres déjà existantes, sur lesquelles on s'entend et pour lesquelles l'un et l'autre ami propose des citations d'Etroits sont les vaisseaux que Saint-John Perse calligraphiera, en leur adjoignant un "colophon" final à l'adresse du Peintre.
les 31 dessins à la plume que Robert Petit-Lorraine a réservés, dans la pensée de son ami, à mon ouvrage sur Saint-John Perse et la Musique comptent quatre portraits dans le texte (celui de Gréoux sans la dédicace de 1959 et trois portraits inédits composés pour la circonstance, procédant par évidement du portrait de Gréoux) et le portrait également inédit de couverture (sur la première page d'Arcana de Varèse, un autre proche du Poète). Les 26 autres œuvres illustrent des thèmes ou des motifs abordés par mon ouvrage, selon la technique du croisement qui avait déjà été pratiquée pour Etroits sont les vaisseaux. Le rythme thématique et graphique de l'ensemble, son enchaînement sont évidemment voulus, et visent à une certaine cohérence finale. Ces 26 œuvres peuvent ressortir, indirectement, à la quatrième des rubriques précédentes. (Extrait du colloque international: Postérités de Saint-John Perse Université de Nice Sophia Antipolis : 4-6 mai 2000.  Daniel ARANJO. Université de Toulon) http://sites.univ-provence.fr/~wperse/aranjo.htm




Saint-John Perse, la musique et la littérature 


« Voici donc le souvenir d'enfance qui manque pour éclairer ces allusions, tel que le poète me l'a raconté lors d'une visite que je lui ai faite en 1973. L'histoire se place à la Guadeloupe dans la propriété de Saint-Leger-les-Feuilles, lorsque encore très petit - il avait environ cinq ans – il s'empara d'un violon et s'essaya à jouer pour la première fois. Le jeu lui plut et il parvint tout seul à trouver les notes, puis des airs. Tous dans sa famille s'adonnaient à la musique, presque tous à l'étude d'un instrument. L'enfant paraissait naturellement doué. On le laissa faire un certain temps. Lui, désertant soudain toute autre activité, ne pensait plus qu'à jouer du violon. Cette passion finit par prendre de telles proportions que le père s'en inquiéta. Ses soeurs, sa mère, le professeur de musique de la famille plaidèrent pour qu'on lui apprît une discipline pour laquelle il manifestait des dons aussi évidents. Mais le père désapprouvait cette activité pour un garçon si jeune : toute spécialisation lui semblait haïssable.
On confisqua donc le violon, au grand désespoir du petit garçon. Là ne s'arrête pas l'histoire, car l'enfant n'abandonna pas la partie aussi simplement. N'osant désobéir de front, il s'entendit alors avec le jardinier de la propriété, Isidore, son ami. Et celui-ci lui confectionna un petit violon, en bois d'ébène plein, un violon muet, un jouet, sur lequel l'enfant, toujours ravagé de musique, continua longtemps, en cachette, à improviser des airs d'une silencieuse musique que nul ne put lui confisquer." (Mireille Sacotte, N.R.F., fév. 1976, p. 129-130).


Quelques musiciens aimés de Saint-John Perse
Bach, Beethoven  (le concerto de « l’Empereur », 31 eme sonate), Debussy, Vincent d’Indy, César Franck, Rameau, Monteverdi, Moussorgski, Edgar Varèse, Eric Satie, Igor Stravinsky  (Sacre du Printemps)


Quelques auteurs aimés de Saint-John Perse
Guillaume Apollinaire,W.H. Auden, André Breton, Blaise Cendrars, René Char, Paul Claudel, Joseph Conrad, E.E. Cummings, T.S. Eliot, Léon-Paul Fargue, Paul Fort, Alain Fournier, André Gide, Max Jacob, Francis James, Valéry Larbaud, Jean Paulhan, Arthur Rimbaud, Jacques Rivière, Allen Tate, Jules Romains, Jules Supervielle, Paul Valéry…